Visions Chaotiques ... J'irai voir le bonheur, lui dire c'que j'ai sur le coeur !

Comment faire pour que tout aille mieux. Alors que les mots doux sont devenus des cris, que les caresses se sont transformés en coups, et que les regards amoureux sont tels des mitraillettes. Comment faire pour retrouver la complicité, la simplicité, la joie, le bonheur, l'AMOUR qui nous unissait avant. 1 an et presque 10 mois que notre relation existe. Et j'ai l'impression que plus rien n'est comme avant. En faite ce n'est pas qu'une impression, c'est juste la réalité. Comment expliquer le fait que l'on ne se voit plus que 2 fois par semaine ? que l'on dort ensemble une fois toutes les 3 semaines ? Qu'il me fasse passer après le foot, le boulot, les collègues, et la famille ? comment expliquer que je suis passée du grade "TOUT" au grade "PRESQUE RIEN" ? Je sais que je l'ai bcp fait souffrir, avec son meilleur ami... mais je n'ai jamais autant souffert qu'en me rendant compte que je le perdais. Peut être que je devrais l'ignorer, il reviendra. Peut être pas. Je ne sais pas si lui montrer mon attachement et mon amour est la bonne chose. Et je ne peux plus compter sur l'aide de ma mère qui ne peut plus le voir depuis ses dernières réactions violentes envers moi... que faire...

Est ce que c'est la peur de l'abandon, de la solitude qui me fait peur ? Ou alors est ce que c'est tout l'amour que j'ai pour lui qui me force à agir ainsi ? Quelle est cette force en moi qui me pousse à devenir colérique ? Pourquoi toutes ces crises de nerfs et d'angoisse ? Parler oui, mais à qui ? Personne autour de moi ne comprend ce que je ressens... 

" Usez et abusez des sourires. Pleurez, riez, ressentez plus que votre coeur ne vous le permet. Aimez les gens comme s'ils allaient mourir demain. Savourez les mots, parlez trop. Et prenez trop de photos. Composez vous des souvenirs inoubliables, parce que beaucoup de ceux que vous aimez aujourd'hui disparaîtront sans doutes demain. "

Mon père, ce héros.

Il me manque ce père, celui qui devrait me réconforter quand je pleurs, qui devrait me féliciter lorsque j'ai une bonne note, qui devrait connaitre toutes mes notes, tous mes amis, toutes mes sorties, mes soirées; celui qui devrait me donner de l'argent pour que je puisse m'acheter des habits, des bonbons, une glace; celui qui devrait me serrer dans ses bras, me dire bonjour au petit déjeuner, me dire bonne nuit tous les soirs, celui qui ne devrait PAS s'apercevoir que j'ai grandi parce que quand on vit avec quelqu'un on ne le remarque pas, celui qui devrait me dire "tu es belle ma fille", celui qui devrait m'encourager pour mes bacs blancs ou mes examens, etc...

Moi je n'ai pas ce père. Il ne sait pas quand je suis triste et d'ailleurs ne m'a que rarement vu pleurer; ne connait pas mes notes ou presque pas, ne connait que quelques uns de mes amis, ne sait pas avec qui je sors ni ou je vais; ne me donne presque pas d'argent mise à part une pension alimentaire pour ma mère, ne me dit bonjour et bonne nuit que 2 fois par mois, me balance de temps à autre "punaise comme t'es bronzée", "encore grandi" alors que OUI PAPA OUI JE GRANDIS ET JE BRONZE MAIS BORDEL, JAIMERAI QUE TU NE LE REMARQUES PAS, SI SEULEMENT TU ETAIS LA !

Si seulement il était encore là. Si seulement mon père était toujours là. Certes il n'y aurait pas mon demi frère et ma demi soeur, et je les adore eux aussi. Alors si seulement il était plus présent. Non il n'est pas mort. Mais parfois la mort fait moins mal qu'une absence. Il est tout près de moi, à ce moment précis il est à environ 50 kms, mais desfois il n'est qu'à 5 min de route. Et pourtant je ne le vois pas. Pourtant il n'est pas là. A sa place avec ma mère que j'aime, il y a un autre homme, F., que je ne supporte pas. Et qui ne me supporte pas. 

J'ai toujours des relations très étroites avec les hommes, depuis que je suis petite. Soit je cherche à plaire, soit j'envoie bouler. C'est surement du à l'absence de mon père, qui m'aime et que j'aime, mais qui me manque... tellement.

Mon père. Cet homme avec lequel j'ai vécu jusqu'à l'âge de 5 ans. Cet homme qui s'est laissé quitter par ma mère alors que je n'étais qu'une enfant. Triste comme une fleur fânée, il la laissé s'échapper. Il nous a laissé nous échapper. Dans un appartement d'abord, tout prêt de sa rue. Mais ensuite, à Paris. Et là c'était pas très marrant. Ma mère n'allait pas bien du tout, et moi non plus. Puis retour à Haguenau. Retrouvailles. Certes je le voyais une à deux fois par mois lorsque j'habitais Paris, mais c'était pas du tout pareil...

Puis, une nouvelle complicité est née. Elle était toujours là en faite. Mon papa chéri, celui qui ne sait que dire oui. Mon papa toujours content, sauf quand il n'y a pas de trop bonnes notes. Mon papa triste, qui cache si bien ce qu'il ressent. Ou si mal en faite, sinon comment est-ce que j'aurai déscellé son malheur? Lui qui a vécu une histoire mouvementée avec une autre femme, N., que j'appréciais beaucoup. Et lui que maintenant s'est mis en couple avec une autre, L. Une amie de longue date de mes parents. Son ancien mari était le meilleur ami de mon père. Ses enfants, J.et Q. étaient copains avec moi avant. Mais aujourd'hui, plus un seul échange, plus de contact, plus de paroles, de sourires. J'aimerai pourtant me rapprocher d'eux, mais comment ? Ils semblent avoir enfin accepté mon père, mais moi je ne vois pas comment faire pour gagner leur confiance... et tout simplement faire partie de leur famille.

Dire que mon père passe plus de temps chez eux qu'avec moi. Dire qu'il vit avec eux 3 jours par semaines, soit 12 par mois, alors que je ne le vois que 4 minables journées par mois... et pourtant je suis sa fille.

Hier, il m'accuse d'avoir fouillé une de ses valises qui M' appartient à moi au final, une valise qui contient des photos, un livre, des articles de journaux, etc de MOI, sur MOI. Et que je n'ai jamais vu. Et je suis accusée de ça, juste parce que pendant que ce cher Monsieur était 10 jours à l'Ile Maurice avec sa nouvelle famille pour les 18 ans de J., moi je me suis occupée des plantes chez lui. Donc bien sûr, je suis la seule coupable possible.

Mais pourquoi moi? Moi qui l'adore tant. Moi qui l'idéalise tant. Peut etre que s'il rangeait un peu mieux ses affaires... il le retrouverait, ce livre de ma naissance.

Il me manque, sa présence me manque. 

Enfin une journée "normale" ! Le soleil, la chaleur, la paix... rien de mieux. A part ma mère qui pète les plombs, m'enfin. Ils partent cet après-m chez les parents du beau-père, alors je suis tranquille. Fini les révisions du programme de droit de première, maintenant il faut attaquer celui de terminale. Et ce sera enfin quelque chose de passé. Puis il y aura la merca, l'éco, les maths, l'histoire-géo, l'anglais, l'allemand, la philo... BURK ne me parlez plus de révisions. Surtout pas de maths. Et encore moins d'allemand.

Sinon, je revois enfin demain mon petit chéri. Pas trop tôt... Et mercredi, journée détente à Europapark, même si à ce qu'il parait, le soleil ne veut pas être au rendez-vous... Malheureux n'est-ce pas. J'espère juste que la pluie qui a prévu de s'inviter va finalement renoncer à venir. Faut qu'elle comprenne qu'elle est de trop...

Je crois que j'ai enfin perdu quelques grammes. Je n'ose pas trop monter sur la balance, mais j'ai peu mangé hier soir et ce midi, donc espérons. Peut être séance abdos cet après-m je pense. Il faut que j'atteigne mon objectif avant cet été...

Toujours pas de boulot d'été en vue, je pense que ce sera donc la cueillette de myrtilles... Courage! Voyons le côté positif: BRONZER. Mais bon, il faut être rentable... pour toucher le smic, 7kilos/heure. Galère? 

Mon frère. Ou comment gâcher ma journée.

Pourquoi ce favoritisme dans la famille? pourquoi on lui cède tout à lui, et pas à nous, ma soeur et moi? pourquoi tout le monde rentre dans son jeu, l'applaudit, le félicite? pourquoi personne ne console ma soeur quand elle tombe mais accourt quand lui s'est fait un petit bobo minable?

pourquoi ma mère, qui a toujours voulu un garçon, ne nous donne pas le meme amour qu'à lui? Pourquoi sommes nous obligées de vivre avec cette peine? Ma soeur, mon petit coeur, ma chérie, ma beauté. Elle est tellement géniale. Elle est parfaite. Mature, gentille, intelligente, adorable. Elle a un meilleur bulletin que lui, elle est plus sérieuse que lui, plus gentille que lui, plus docile que lui, plus sage que lui. Et c'est toujours lui, LUI LUI. Pourquoi est ce qu'on ne la félicite pas, elle? 

Ca doit etre dur d'être jumeaux.

Ma journée de Pâques est gachée, mais en faite, toutes mes vacances sont gâchées. C'est censé être une période de repos, bin non. Tous les matins il fait son con dès 7h. Je ne peux pas dormir dans le bruit. Et tous les soirs il ne peut dormir sans que je sois à l'étage. Et moi, trop gentille, ou sûrement trop dans le besoin de satisfaire ma mère, je monte. Pour qu'il dorme en paix. J'ai beau dire que maintenant c'est fini, je suis persuadée que ce soir je n'aurai à nouveau pas la force de rester en bas. Prisonnière de ce "tyran", de cet enfant trop gâté. De cet enfant à qui on ne refuse rien. 

Un jour, ca se retournera contre lui, je le sais. Mais en attendant, c'est ma soeur et moi qui souffrons. 

Je suis perdue dans cette famille d'égoistes. Et ce beau-père qui me déteste. Est-ce que tout changera un jour? Comment changer tout ceci... 

Une semaine qu'on ne s'est plus vu. Mon petit Coeur. Une semaine qu'on ne fait que s'écrire. Deux petits appels qui ne signifient rien. Et toujours ces éternelles disputes. Pourtant on s'aime, non? Je ne sais plus. Es-tu amoureux de l'amour ou de moi-même? Suis-je amoureuse de l'amour ou de toi ? Rien n'est plus aussi rose qu'au début. Rien n'est plus aussi passionné, rien n'est aussi beau. "Eux, c'est un amour fusionnel" qu'ils disent fièrement, les autres. Pourtant moi aussi j'ai envie de ressentir cette sensation de manque quand tu n'es pas là, moi aussi j'ai envie d'avoir des papillons au ventre lorsque je te vois. Est-ce que notre trop proche distance nous a éloigné? Est-ce que l'année prochaine tout ira mieux? J'espère. Je vis de tellement beaux moments à tes côtés. Des moments tellement exceptionnels. Nos vacances d'été l'année dernière; 25 jours de plage et de soleil. Les après-midis piscine, les soirées cinéma, les confidences, Nouvel an 2010 et 2011, etc... Il y a beaucoup de moments difficiles entre nous, mais les bons moments sont tellement plus forts et plus grands.

Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais.

"Mais ils te disent déjà morte. Et loin de moi ils t'emmènent. Ils me privent d'une partie de moi. Parce que je sais que t'es toujours la même personne. Mais les adultes ne le comprennent pas. Des fois je t'en veux de m'avoir appris à aimer. Mais tu sais, je n'écoute que d'une oreille. Et j'aime tellement mal que je les laisse t'emmener. Et pourtant je t'aime. T'étais mon model, tu m'as appris beaucoup. Que les adultes sont stupides & obsédés. Par l'argent leur réussite ou leur cul. Alors qu'avec toi j'apprenais des gros mots. Et puis je piquais des fleurs chez les autres"

Mamy. Ma deuxième maman. Ma confidante. Je n'arrive toujours pas à réaliser que tu es partie. Et pourtant ça fait déja 5 ans que tu n'es plus là. 5 ans que je suis séparée de celle qui m'a appris tellement, qui s'est tellement occupée de moi. Toi qui était tellement importante, et qui l'est toujours d'ailleurs. C'est étrange, c'est comme si c'était un rêve. J'ai souffert quand tu es partie, j'ai souffert de ne plus pouvoir te voir, de ne plus passer de temps avec toi, de ne plus dormir avec toi. Mais maintenant, je te vois comme dans un rêve. Je ne garde que du positif de toi. Que de  bons souvenirs. Meme la claque que tu as pu me mettre, les gronderies, me font rire aujourd'hui. Tu es partie bien trop tôt, et je suis sûre qu'aujourd'hui on ferait de très bonnes amies. 

Souvent j'ai mal au coeur, souvent je me demande comment serait ma vie si tu étais encore là. Mais peut être que tu es mieux où tu es maintenant. De toute façon il est impossible de revenir en arrière. J'espère que de là haut tu es fière de moi. Un peu banale comme phrase, je sais.

Tu me manques et c'est malheureux que les jumeaux n'aient pas beaucoup pu te voir. Tu étais une mamy exemplaire, la plus géniale des mamy.

Je t'aime Mamy Doris. ♥

"Il y a des choses que la vie n'explique pas, il y a des êtres que la mort te prend et ne te rend pas.."

Tout cela changera-t-il un jour? Tous mes problèmes fuiront-ils un jour ma personne qui n'arrive pas à les résoudre? Comment faire pour rêgler les problèmes des autres et ses propres problèmes? Existe-t-il des personnes sans problèmes? Tellement de questions sans réponses ... 

Y a des jours avec et des jours sans, bien que ce soit les vacances... AVEC est absent. Il faut réviser pour le BAC, continuer les lettres de motivation, continuer les cours aussi donc faire ses devoirs, et quand même aussi un peu se reposer et voir ses amis ! Difficile de tout concilier 

Je suis juste une jeune fille en détresse. Qui crie au secour de toutes ses forces mais que personne n'entend. Peut être parce que mon si joli sourire dissimule bien mes peines. Peut être parce que je suis comblée d'amis et que cela parait contradictoire. Peut être parce que j'ai une famille qui m'aime et qui me soutient. C'est sûrement ça. Mais il n'y a pas que les gens dans la misère qui souffrent. Il suffit d'être sensible et influencable pour tout détruire. Pour se détruire. Il suffit d'avoir un caractère de merde pour tout casser. Il suffit de ne pas avoir les mêmes valeurs ou les mêmes opinions que d'autres pour être rejettée. Il suffit de peu en fait, pour être malheureux. 

Beaucoup de sujets me tracassent aujourd'hui. Finalement les complexes c'est pas seulement quand on a 12-13 ans et qu'on a trop ou pas assez de seins. C'est aujourd'hui, à 18 ans, que je souffre de mon corps, de ma vie, de mes relations, de mon caractère. 

Je ne supporte plus ce corps trop gras, trop gros. J'ai quand même pris 13 kilos en 1 an. Moi qui était toujours la petite trop maigrichonne. Celle qui passait son temps à courir, à faire du vélo, du roller, à sauter partout. La petite hyperactive. Et aujourd'hui, VLAN, un sacré coup dans les dents. Il suffit de regarder des photos de moi il y a un, deux, trois, quatre ans... et les comparer à maintenant. C'est affolant. Alors je fais un grand majeur à toutes les personnes fines qui se plaignent juste pour qu'on les plaigne. Et je souhaite beaucoup de courage à toutes les personnes comme moi. C'est dur de se dire que même en faisant 100 abdos par jour, en courant, en recommancant le vélo, en s'inscrivant dans une salle de muscu, le poids et la masse ne disparait pas.

Si seulement les jugements n'existaient pas. Si seulement on pouvait tous s'accepter tel que l'on est. Mais malheureusement personne n'est parfait ...